Journaliste et marché de l’emploi, et si on inversait les rôles ?

De nos jours, les rapports de force entre employeurs et demandeurs d’emploi sont de plus en plus marqués, qui plus est dans le monde du journalisme. En effet, la plupart des journalistes précaires ont conscience qu’ils ne décrocheront un job que lorsqu’une bonne étoile fera son apparition. Pourquoi ? Car les places sont chères, très chères !

« Trouver un emploi stable dans le journalisme c’est beaucoup de travail, et surtout un peu de chance » disent certains quand d’autres sont déjà en poste dans des médias qu’ils n’auraient jamais imaginé intégrer, en raison d’une ligne éditoriale ou d’un mode de fonctionnement plutôt éloignés de leurs attentes (lire l’excellent papier : je n’avais pas signé pour ce journalisme web). Alors c’est vrai qu’on ne choisit pas car il faut le dire : il est bien loin le temps du plein emploi.

Tiens, Pôle Emploi me propose une offre « qui correspond exactement » à mes critères.

Faisons l’effort d’imaginer une société différente. Les rôles pourraient être habilement inversés pour que ce ne soit plus le demandeur d’emploi qui se plie aux exigences de sa future entreprise… mais l’inverse. Plutôt que d’imaginer l’offre d’emploi de mes rêves, je me suis permise de rédiger « l’offre de recherche d’entreprise » idéale.